« Du côté des Juifs »
Ainsi, je crois maintenant avoir compris pourquoi je me suis toujours senti, sans que rien dans ma biographie ne l’explique véritablement, « du côté des Juifs »… C’est Michel Houellebecq qui se confie ainsi à Bernard-Henry Levy dans une de ses dernières lettres.
Ils se connaissaient à peine ; c’est l’animosité qu’ils inspirent -ils ont étrangement les mêmes ennemis…- qui a rapproché ces deux écrivains en apparence si différents et aussi célèbres que controversés. Pendant six mois, de janvier à juillet 2008, le philosophe engagé flamboyant et le poète et romancier neurasthénique, spécialiste de Lovecraft, ont correspondu sans se voir ni se parler… Ils nous racontent d’où ils viennent, leur père, leur mère, ce qu’ils croient, leur passion commune des livres, les raisons qu’ils ont d’écrire, la littérature comme travestissement , la poésie, la philosophie et puis ils règlent aussi leurs comptes avec les médias, avec ceux qui font partie de la « meute »…
Eva Hadas-Lebel
Ennemis publics, par Michel Houellebecq et Bernard-Henry Lévy, Flammarion et Grasset, 333 p., 20 euros.
Messages
Il me semble que les Juifs peuvent se passer d’"amis" qui affirment que "l’islam est la religion la plus con du monde" (Avraham Avinou serait sûrement heureux d’entendre cela...) et qui fricotent avec les raéliens.