Etude de la Haftara Beshala’h
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Texte de la Haftara
(Traduction du rabbinat)
Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël.
Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm ; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés.
Mobilisation contre Aram
Elle envoya appeler Barak, fils d’Abinoam, de Kédesch Nephthali, et elle lui dit : N’est-ce pas l’ordre qu’a donné l’Éternel, le Dieu d’Israël ? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon ; j’attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l’armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.
Barak lui dit : Si tu viens avec moi, j’irai ; mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas.
Elle répondit : J’irai bien avec toi ; mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.
Barak convoqua Zabulon et Nephthali à Kédesch ; dix mille hommes marchèrent à sa suite, et Débora partit avec lui.
Héber, le Kénien, s’était séparé des Kéniens, des fils de Hobab, beau-père de Moïse, et il avait dressé sa tente jusqu’au chêne de Tsaannaïm, près de Kédesch.
Bataille du Tabor
On informa Sisera que Barak, fils d’Abinoam, s’était dirigé sur le mont Thabor.
Et, depuis Haroscheth Goïm, Sisera rassembla vers le torrent de Kison tous ses chars, neuf cents chars de fer, et tout le peuple qui était avec lui.
Alors Débora dit à Barak : Lève-toi, car voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel ne marche-t-il pas devant toi ? Et Barak descendit du mont Thabor, ayant dix mille hommes à sa suite.
L’Éternel mit en déroute devant Barak, par le tranchant de l’épée, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera descendit de son char, et s’enfuit à pied.
Barak poursuivit les chars et l’armée jusqu’à Haroscheth Goïm ; et toute l’armée de Sisera tomba sous le tranchant de l’épée, sans qu’il en restât un seul homme.
Sisera séduit puis tué par Yaël
Sisera se réfugia à pied dans la tente de Jaël, femme de Héber, le Kénien ; car il y avait paix entre Jabin, roi de Hatsor, et la maison de Héber, le Kénien.
Jaël sortit au-devant de Sisera, et lui dit : Entre, mon seigneur, entre chez moi, ne crains point. Il entra chez elle dans la tente, et elle le cacha sous une couverture.
Il lui dit : Donne-moi, je te prie, un peu d’eau à boire, car j’ai soif. Elle ouvrit l’outre du lait, lui donna à boire, et le couvrit.
Il lui dit encore : Tiens-toi à l’entrée de la tente, et si l’on vient t’interroger en disant : Y a-t-il ici quelqu’un ? tu répondras : Non.
Jaël, femme de Héber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s’approcha de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le pieu, qui pénétra en terre. Il était profondément endormi et accablé de fatigue ; et il mourut.
Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit : Viens, et je te montrerai l’homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe.
En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d’Israël.
Et la main des enfants d’Israël s’appesantit de plus en plus sur Jabin, roi de Canaan, jusqu’à ce qu’ils eussent exterminé Jabin, roi de Canaan.
Ici commencent les séfaradim
Cantique de Débora
En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d’Abinoam :
Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s’est montré prêt à combattre : Bénissez-en l’Éternel !
Rois, écoutez ! Princes, prêtez l’oreille ! Je chanterai, oui, je chanterai à l’Éternel, Je chanterai à l’Éternel, le Dieu d’Israël.
O Éternel ! quand tu sortis de Séir, Quand tu t’avanças des champs d’Édom, La terre trembla, et les cieux se fondirent Et les nuées se fondirent en eaux ;
Les montagnes s’ébranlèrent devant l’Éternel, Ce Sinaï devant l’Éternel, le Dieu d’Israël.
Au temps de Schamgar, fils d’Anath, Au temps de Jaël, les routes étaient abandonnées, Et ceux qui voyageaient prenaient des chemins détournés.
Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, Quand je me suis levée, moi, Débora, Quand je me suis levée comme une mère en Israël.
Il avait choisi de nouveaux dieux : Alors la guerre était aux portes ; On ne voyait ni bouclier ni lance Chez quarante milliers en Israël.
Mon coeur est aux chefs d’Israël, A ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. Bénissez l’Éternel !
Vous qui montez de blanches ânesses, Vous qui avez pour sièges des tapis, Et vous qui marchez sur la route, chantez !
Que de leur voix les archers, du milieu des abreuvoirs, Célèbrent les bienfaits de l’Éternel, Les bienfaits de son conducteur en Israël ! Alors le peuple de l’Éternel descendit aux portes.
Réveille-toi, réveille-toi, Débora ! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! Lève-toi, Barak, et emmène tes captifs, fils d’Abinoam !
Alors un reste du peuple triompha des puissants, L’Éternel me donna la victoire sur les héros.
D’Éphraïm arrivèrent les habitants d’Amalek. A ta suite marcha Benjamin parmi ta troupe. De Makir vinrent des chefs, Et de Zabulon des commandants.
Les princes d’Issacar furent avec Débora, Et Issacar suivit Barak, Il fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, Grandes furent les résolutions du cœur !
Pourquoi es-tu resté au milieu des étables A écouter le bêlement des troupeaux ? Aux ruisseaux de Ruben, Grandes furent les délibérations du cœur !
Galaad au delà du Jourdain n’a pas quitté sa demeure. Pourquoi Dan s’est-il tenu sur les navires ? Aser s’est assis sur le rivage de la mer, Et s’est reposé dans ses ports.
Zabulon est un peuple qui affronta la mort, Et Nephthali de même, Sur les hauteurs des champs.
Les rois vinrent, ils combattirent, Alors combattirent les rois de Canaan, A Thaanac, aux eaux de Meguiddo ; Ils ne remportèrent nul butin, nul argent.
Des cieux on combattit, De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera.
Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme, foule aux pieds les héros !
Alors les talons des chevaux retentirent, A la fuite, à la fuite précipitée de leurs guerriers.
Maudissez Méroz, dit l’ange de l’Éternel, Maudissez, maudissez ses habitants, Car ils ne vinrent pas au secours de l’Éternel, Au secours de l’Éternel, parmi les hommes vaillants.
Bénie soit entre les femmes Jaël, Femme de Héber, le Kénien ! Bénie soit-elle entre les femmes qui habitent sous les tentes !
Il demanda de l’eau, elle a donné du lait, Dans la coupe d’honneur elle a présenté de la crème.
D’une main elle a saisi le pieu, Et de sa droite le marteau des travailleurs ; Elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, Fracassé et transpercé la tempe.
Aux pieds de Jaël il s’est affaissé, il est tombé, il s’est couché ; A ses pieds il s’est affaissé, il est tombé ; Là où il s’est affaissé, là il est tombé sans vie.
Par la fenêtre, à travers le treillis, La mère de Sisera regarde, et s’écrie : Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement ?
Les plus sages d’entre ses femmes lui répondent, Et elle se répond à elle-même :
Ne trouvent-ils pas du butin ? ne le partagent-ils pas ? Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, Du butin en vêtements de couleur pour Sisera, Du butin en vêtements de couleur, brodés, Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, Pour le cou du vainqueur.
Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel ! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans.