Les 12 explorateurs

Et Moïse les envoya du désert de Pharan, selon la parole de l’Eternel ; c’était tout des personnages considérables, chefs des enfants d’Israël. Et voici leurs noms : pour la tribu de Ruben, Chammoua, fils de Zakour. Pour la tribu de Simeon, Chaphat, fils de ‘Hori. Pour la tribu de Judah, Caleb, fils de Yefouneh. Pour la tribu d’Issa’har, Yigal fils de Joseph. Pour la tribu d’Ephraim, Hochea, fils de Noun. Pour la tribu de Benjamin, Palti, fils de Raphou. Pour la tribu de Zebouloun, Gabriel fils de Sodi. Pour la tribu de Manasse, (de Joseph), Gadi fils de Soussi. Pour la tribu de Dan, Amiel fils de Guemalli. Pour la tribu d’Acher, Sethour, fils de Mikhael. Pour la tribu de Naphtali, Na’hbi, fils de Vafsi. Pour la tribu de Gad, Gueouel, fils de Makhi.

Tels sont les noms des hommes que Moise envoya explorer la Terre.

Moise donna à Hochea fils de Noun, le nouveau nom de Josué.

Quand Moise envoya les hommes explorer la terre Cananéenne il leur dit : « Dirigez vous vers le Nord, vers le Néguev, puis continuez au Nord vers la région montagneuse. Observez l’aspect du pays. Le peuple qui l’occupe est-il robuste ou faible ? La région habitée est-elle bonne ou mauvaise ? Les villes ou ils demeurent sont elles ouvertes ou fortifiées ? Le sol est-il riche ou aride ? Le pays est-il boise ou non ? Efforcez vous de rapportez des fruits du pays. »

C’était la saison ou les premiers raisins commencent à mûrir.

Les hommes se dirigèrent vers le Nord et explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu’à Rehob, vers Hamâth. Ils montèrent du côté du midi, et parvinrent jusqu’à Hébron, où demeuraient Ahimân, Chêchaï et Talmaï, descendants d’Anak. Hébrôn avait été bâtie sept ans avant Tanis d’Egypte. Ils arrivèrent à la vallée d’Echkol, et ils y coupèrent un sarment avec une grappe de raisin ; ils le portèrent à deux au moyen d’une perche, de plus quelques grenades et quelques figues. On nomma ce lieu vallée d’Echkol, à cause de la grappe qu’y avaient coupée les enfants d’Israël.

Ils revinrent de cette exploration du pays au bout de quarante jours.

Compte rendu de la mission

Ils partirent et ils vinrent trouver Moïse, Aaron et toute la communauté des enfants d’Israël, dans le désert de Pharan, à Qadêch. Ils leur rendirent compte à eux et à toute la communauté, et leur montrèrent les fruits de la contrée, et ils firent un récit et dirent : « Nous sommes entrés dans le pays où tu nous avais envoyés ; oui, vraiment, il ruisselle de lait et de miel, et voici son fruit.

Mais il est puissant, le peuple qui habite ce pays ! Puis, les villes sont fortifiées et très grandes, et même nous y avons vu des descendants d’Arak ! Amaleq habite la région du midi, le Hittite, le Jébuséen et l’Amorréen habitent la montagne, et le Cananéen occupe le littoral et la rive du Jourdain.

Caleb intervient

Caleb fit taire le peuple soulevé contre Moïse, et dit : « Montons, montons-y et prenons-en possession, car nous en serons vainqueurs ».

Mais les hommes qui étaient partis avec lui, dirent : « Nous ne pouvons marcher contre ce peuple, car il est plus fort que nous. »

Et ils décrièrent le pays qu’ils avaient exploré, en disant aux enfants d’Israël : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer est un pays qui dévore ses habitants ; quant au peuple que nous y avons vu, ce sont tous gens de haute taille. Nous y avons même vu les Nefilîm, les enfants d’Arak, descendants des Nefilîm nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux. »

Découragement

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Alors toute la communauté se souleva et poussa des cris, et le peuple pendant cette nuit gémit.

Tous les enfants d’Israël murmurèrent contre Moïse et Aaron, et toute la communauté leur dit : « Que ne sommes-nous morts dans le pays d’Egypte, ou que ne mourons-nous dans le désert ! Et pourquoi l’Eternel nous mène-t-il dans ce pays-là, pour y périr par le glaive, nos femmes et nos enfants s’y faire ravir ? Certes, il vaut mieux pour nous retourner en Egypte.

Et ils se dirent l’un à l’autre : « Donnons-nous un chef, et retournons en Egypte ! »

Moïse et Aaron tombèrent sur leur face devant toute l’assemblée réunie des enfants d’Israël.

Et Josué, fils de Noun, et Caleb, fils de Yefouné, qui faisaient partie des explorateurs du pays, déchirèrent leurs vêtements. Ils parlèrent à toute la communauté des Israélites en disant : « Le pays que nous avons parcouru pour l’explorer, ce pays est bon, il est excellent. Si l’Eternel nous veut du bien, il nous fera entrer dans ce pays et nous le livrera, ce pays qui ruisselle de lait et de miel. Mais ne vous mutinez point contre l’Eternel ; et vous ne craindrez plus les gens de ce pays, car ils seront notre pâture : leur ombre les a abandonnés et l’Eternel est avec nous, ne les craignez point ! »

Colère divine

Or, toute la communauté se concertait pour les lapider, lorsque la gloire divine apparut, dans la Tente d’assignation, à tous les enfants d’Israël.

Et l’Eternel dit à Moïse : « Jusqu’à quand ce peuple m’outragera-t-il ? Jusqu’à quand manquera-t-il de confiance en moi, malgré tant de prodiges que j’ai opérés au milieu de lui ? Je veux le frapper de la peste et l’anéantir, je veux te faire devenir toi-même un peuple plus grand et plus puissant que celui-ci. »

Moïse répondit à l’Eternel : « Mais les Egyptiens entendront, eux du milieu desquels tu as, par ta puissance, fait sortir ce peuple, et ils le diront aux habitants de ce pays-là ; ils ont appris, que toi Seigneur tu es au milieu de ce peuple, que c’est toi-même, Seigneur, qui leur est apparu face à face ; que ta nuée plane au-dessus d’eux ; que, dans une colonne nébuleuse, tu les guides le jour, et, dans une colonne de feu, la nuit. Et tu ferais mourir ce peuple comme un seul homme. Mais ces nations, qui ont entendu parler de toi, diraient alors : Parce que l’Eternel n’a pu faire entrer ce peuple dans le pays qu’il leur avait solennellement promis, il les a égorgés dans le désert. Maintenant donc, de grâce, que la puissance de l’Eternel se déploie. Comme tu l’as déclaré en disant : L’Eternel est plein de longanimité et de bienveillance ; il supporte le crime et la rébellion, sans toutefois les absoudre, faisant justice du crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération. Oh pardonne le crime de ce peuple selon ta clémence infinie, et comme tu as pardonné à ce peuple depuis l’Egypte jusqu’ici ! »

Condamnation à l’errance

L’Eternel répondit « Je pardonne, selon ta parole. Mais, aussi vrai que je suis vivant et que la majesté de Dieu remplit toute la terre, tous ces hommes qui ont vu ma gloire et mes prodiges, que j’ai accomplis en Egypte et dans le désert, et qui m’ont tenté dix fois déjà, et n’ont pas obéi à ma voix, jamais ils ne verront ce pays que j’ai promis par serment à leurs aïeux ; tous ceux qui m’ont outragé, ils ne le verront point ! Pour mon serviteur Caleb, attendu qu’il a été animé d’un autre esprit et m’est resté pleinement fidèle, je le ferai entrer dans le pays où il a pénétré, et sa postérité le possédera. Or, l’Amalécite et le Cananéen occupent la vallée : demain, changez de direction et partez pour le désert, du côté de la mer des joncs. »

L’Eternel parla à Moïse et à Aaron, en disant : « Jusqu’à quand tolérerai-je cette communauté perverse qui murmure contre moi ? Car les murmures que les enfants d’Israël profèrent contre moi, je les ai entendus. Dis-leur Vrai comme je vis, a dit l’Eternel ! Selon ce que vous avez proféré à mes oreilles. Vos cadavres resteront dans ce désert, vous tous qui avez été recensés d’après votre nombre qui avez vingt ans et au-delà, et qui avez murmuré contre moi !

Jamais vous n’entrerez, vous, dans ce pays où j’avais solennellement promis de vous établir, sauf Caleb, fils de Yefounné, et Josué, fils de Noun.

Vos enfants aussi, dont vous disiez : Ils nous seront ravis, je les amènerai, et ils connaîtront ce pays que vous avez dédaigné.

Mais vos cadavres, à vous, pourriront dans ce désert.

Vos enfants iront errant dans le désert, quarante années, expiant vos infidélités, jusqu’à ce que le désert ait reçu toutes vos dépouilles. Selon le nombre de jours que vous avez exploré le pays, soit quarante jours, une année pour chaque jour, une année pour chaque jour vous porterez la peine de vos crimes, partant quarante années ; et vous saurez ce qu’est mon hostilité. Moi, l’Eternel, je le déclare oui, c’est ainsi que j’en userai avec toute cette communauté perverse, ameutée contre moi. C’est dans ce désert qu’elle prendra fin, c’est là qu’elle doit mourir. »

Punition des explorateurs

Et, les hommes que Moïse avait envoyés explorer le pays, et qui, de retour avaient fait murmurer contre lui toute la communauté en décriant ce pays, ces hommes qui avaient débité de méchants propos sur le pays, périrent par la plaie devant l’Eternel a Josué, fils de Noun, et Caleb, fils de Yefounné, seuls vécurent, de ces hommes-là qui étaient allés explorer le pays.

Dernière tentative

Moïse rapporta ces paroles à tous les enfants d’Israël ; et le peuple s’en affligea fort. Puis, ils se levèrent de bon matin, et ils se dirigèrent vers le sommet de la montagne, disant : « Nous sommes prêts à marcher vers le lieu due l’Eternel a désigné, car nous avons péché. »

Moïse leur dit : « Pourquoi transgressez-vous la parole de l’Eternel ? Cela ne vous réussira point ! « N’y montez pas, car l’Eternel n’est pas au milieu de vous ; ne vous livrez pas aux coups de vos ennemis. Car l’Amalécite et le Cananéen sont là devant vous, et vous tomberiez sous leur glaive ; aussi bien, vous vous êtes éloignés de l’Eternel, l’Eternel ne sera point avec vous ! »

Mais ils s’obstinèrent à monter au sommet de la montagne ; cependant, ni l’arche d’alliance du Seigneur ni Moïse ne bougèrent du milieu du camp.

L’Amalécite et le Cananéen, qui habitaient sur cette montagne, en descendirent, les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Hormâ.

Règle sur les sacrifices

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L’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Quand vous serez arrivés dans le pays de votre résidence due je vous destine, et que vous ferez un sacrifice à l’Eternel, holocauste ou autre sacrifice, à l’occasion d’un vœu spécial ou d’un don spontané, ou lors de vos solennités, voulant offrir, en odeur agréable au Seigneur, une pièce de gros ou de menu bétail, celui qui offrira le sacrifice à l’Eternel y joindra, comme oblation, un dixième de fleur de farine, pétrie avec un quart de hîn d’huile ; du vin, comme libation, un quart de hîn, que tu joindras à l’holocauste ou au sacrifice, pour chaque agneau.

Ou bien, pour un bélier, tu offriras comme oblation deux dixièmes de fleur de farine, pétrie avec un tiers de hîn d’huile ; plus, du vin pour libation, un tiers de hîn, que tu offriras, comme odeur délectable, au Seigneur.

Et si c’est une pièce de gros bétail que tu offres comme holocauste ou autre sacrifice, à l’occasion d’un vœu particulier ou comme rémunératoire au Seigneur, on offrira avec cette pièce de gros bétail, comme oblation, trois dixièmes de fleur de farine, pétrie avec un demi-hîn d’huile ; et tu offriras, comme libation, un demi-hîn de vin sacrifice brûlé, d’odeur agréable à l’Eternel.

C’est ainsi qu’on en usera pour chaque taureau, pour chaque bélier, pour le petit des brebis ou des chèvres ; selon le nombre que vous offrirez, ainsi vous ferez pour chacun.

Tout indigène pratiquera ainsi ces rites, en offrant un sacrifice d’odeur agréable au Seigneur.

Et si un étranger réside chez vous ou se trouve parmi vous dans les générations ultérieures et qu’il offre à l’Eternel un sacrifice d’odeur agréable, comme vous procéderez, ainsi procédera-t-il. Peuple, une même loi vous régira, vous et l’étranger domicilié.

Règle éternelle pour vos générations : l’étranger sera comme vous devant l’Eternel. Même loi et même droit existeront pour vous et pour l’étranger habitant parmi vous. »

Règle de la Hala

L’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : A votre arrivée dans le pays où je vous conduirai, lorsque vous mangerez du pain de la contrée, vous en prélèverez un tribut au Seigneur.

Comme prémices de votre pâte, vous prélèverez un morceau en tribut ; à l’instar du tribut de la grange, ainsi vous le prélèverez. Des prémices de votre pâte vous donnerez un tribut à l’Eternel dans vos générations futures.

Règle si erreur collective

Si, par suite d’une erreur, vous n’observez pas tous ces commandements que l’Eternel a communiqués à Moïse, tout ce que l’Eternel a prescrit à votre intention par l’organe de Moïse, et depuis l’époque où l’Eternel prescrit jusqu’à vos générations ultérieures ; si c’est par l’inadvertance de la communauté qu’a eu lieu cette erreur, la communauté entière offrira un jeune taureau comme holocauste, en odeur agréable à l’Eternel, avec son oblation et sa libation selon la règle ; plus un bouc, comme expiatoire.

Le prêtre fera l’expiation de toute la communauté des enfants d’Israël, et il leur sera pardonné parce que c’était une erreur, et qu’ils ont apporté devant Dieu leur offrande, un sacrifice destiné au feu devant l’Eternel, et leur expiatoire, pour leur erreur. Et il sera pardonné à toute la communauté des enfants d’Israël et à l’étranger qui séjourne parmi eux ; car pour tout le peuple c’était une erreur involontaire.

Règle si erreur individuelle

Que si c’est une seule personne qui a péché par erreur, elle offrira une chèvre, âgée d’un an pour expiatoire. Le prêtre fera l’expiation pour la personne imprudente qui a péché par erreur devant le Seigneur pour lui faire l’expiation et qu’il lui soit pardonné. Indigène entre les enfants d’Israël ou étranger résidant parmi eux, une même règle sera la vôtre, si l’on a agi par erreur. Mais celui qui aurait agi ainsi avec la main levée, parmi les nationaux ou parmi les étrangers, celui-là outrage le Seigneur ! Cette personne sera retranchée du milieu de son peuple. Car elle a méprisé la parole de l’Eternel et elle a violé sa loi ; cette personne sera certainement retranchée sa culpabilité est sur elle ! »

Le ramasseur de bois

Pendant leur séjour au désert, les enfants d’Israël trouvèrent un homme ramassant du bois le jour du Sabbat. Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois le conduisirent devant Moïse et Aaron, et devant toute la communauté.

On le mit en lieu sûr, parce qu’il n’avait pas été expliqué comment il fallait agir à son égard.

L’Eternel dit à Moïse : « Cet homme doit être mis à mort ; que toute la communauté le lapide hors du camp. »

Et toute la communauté l’emmena hors du camp, et on le lapida, et il mourut, comme l’Eternel l’avait ordonné à Moïse.

Règle des Tsitsit  

L’Eternel parla à Moïse en disant : « Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur de se faire des franges aux ailes de leurs vêtements, dans toutes les générations, et d’ajouter à la frange de chaque coin un cordon d’azur. Cela formera pour vous des franges, vous les regarderez et vous vous rappellerez tous les commandements de l’Eternel, afin que vous les exécutiez et ne vous égariez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l’infidélité. Afin que vous vous rappeliez et vous accomplissiez tous mes commandements, et vous serez saints pour votre Dieu. Je suis l’Eternel votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Egypte pour devenir votre Dieu, je suis l’Eternel votre Dieu »

Ecouter la Parasha   cantilée

Cantillation séfarade

http://www.massorti.com/son/parasha...