Conférence sur la Haftara Beh’oukotai
Structure littéraire de Jérémie
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Texte de la Haftara
Éternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de la détresse ! Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront : Nos pères n’ont hérité que le mensonge, De vaines idoles, qui ne servent à rien.
L’homme peut-il se faire des dieux, Qui ne sont pas des dieux ? -
C’est pourquoi voici, je leur fais connaître, cette fois, Je leur fais connaître ma puissance et ma force ; Et ils sauront que mon nom est l’Éternel.
Le péché de Juda est écrit avec un burin de fer, Avec une pointe de diamant ; Il est gravé sur la table de leur cœur, Et sur les cornes de vos autels.
Comme ils pensent à leurs enfants, ainsi pensent-ils à leurs autels Et à leurs idoles d’Astarté près des arbres verts, Sur les collines élevées.
Je livre au pillage ma montagne et ses champs, tes biens, tous tes trésors, Et tes hauts lieux, à cause de tes péchés, sur tout ton territoire.
Tu perdras par ta faute l’héritage que je t’avais donné ; Je t’asservirai à ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas ; Car vous avez allumé le feu de ma colère, Et il brûlera toujours.
Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Éternel !
Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur ; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants.
Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance !
Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?
Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres.
Comme une perdrix qui couve des oeufs qu’elle n’a point pondus, Tel est celui qui acquiert des richesses injustement ; Au milieu de ses jours il doit les quitter, Et à la fin il n’est qu’un insensé.
Il est un trône de gloire, élevé dès le commencement, C’est le lieu de notre sanctuaire.
Prière de Jérémie
Toi qui es l’espérance d’Israël, ô Éternel ! Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. -Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, Car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Éternel.
Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri ; Sauve-moi, et je serai sauvé ; Car tu es ma gloire.