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Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

Massorti   laxistes ? Pas forcément...

En général, les rabbins   Massorti   ont tendance à privilégier une certaine indulgence notamment dans le domaine de la Cacherout, de l’utilisation éventuelle de l’électricité le Shabbat (sujet d’étude assez complexe en lui-même), et de nombreuses autres H’umrot (contraintes). Cependant, dans certains domaines, beaucoup de rabbins   Massorti   prennent des positions rigoureuses. Par exemple, de nombreux rabbins   Massorti   n’acceptent pas de célébrer un mariage suivi d’une réception treifl (non-casher  ), alors qu’il n’y a pas d’interdit halahique formel à ce sujet. De même, beaucoup d’entre eux refusent de prendre part à une cérémonie de funérailles s’achevant par une crémation (là non plus, il n’y a pas d’interdit Halakhique formel bien qu’il y ait des teshuvot qui recommandent de s’abstenir de toute participation à ce type d’enterrement).

En général, l’orthodoxie   se distingue par sa rigueur en matière de loi juive, cependant pas toujours. Dans certains cas les rabbins   Massorti   adoptent même une position plus sévère que bien des rabbins   Orthodoxes  . Voici quelques exemples :

1) Rituel de retour pour l’apostat : Le Comité sur les Lois Juives et les Standards (CJLS  ) soutient qu’un enfant d’apostat juif (juif converti à une autre religion) qui a fréquenté l’église doit repasser par un rituel de retour au Judaïsme comme la tevila   (cérémonie religieuse incluant une immersion dans un mikve  ). Les rabbins   Orthodoxes   pour leur part, du fait que le Shulhan Arouh et autres sources classiques n’exigent pas de rituel de retour, n’en exigent pas non plus. Tandis que les rabbins   Massorti   éprouvent un besoin impérieux de se montrer plus stricts sur ce chapitre (pour des raisons symboliques évidentes).

2) Enterrement d’un juif « messianique » : La Halahah autorise théoriquement l’enterrement de Juifs apostats comme par exemple les Juifs Messianiques ou les Juifs pour Jésus, ou les Hebrew Christians, dans des cimetières juifs, bien qu’il y ait souvent des restrictions à ces enterrements. Pour sa part le CJLS   Massorti   interdit ce type de funérailles en raison de l’utilisation qu’en font les Juifs Messianiques pour justifier de leur identité juive.

3) Service militaire : En 1951, il fut décidé que les étudiants de Yeshivot Orthodoxes   seraient exemptés de servir dans l’armée israélienne. De nombreux rabbins   Orthodoxes   affirmèrent à l’époque que selon leur interprétation de la Halakha  , toute personne qui étudie la Torah à temps complet, est exemptée de service militaire. De nos jours encore, environ 20 000 étudiants de Yeshivot Orthodoxes   refusent de servir dans l’armée Israélienne. Bien que les rabbins   Orthodoxes   Modernes ne soient pas d’accord et encouragent leurs étudiants à s’engager dans l’armée, ils reconnaissent une légitimité halakhique à la position de rabbins   Orthodoxes   plus à droite qu’eux.
Les rabbins   Massorti   Robert Hammer et Robert Harris en ont décidé autrement. Ils ont conclu qu’il n’y a aucune base halakhique à l’exemption du devoir de servir dans l’armée pour les étudiants de Yeshivot ainsi que pour les jeunes filles Orthodoxes   pratiquantes, car dans les situations extrêmes de danger de mort, la Halakha   ne fait aucune distinction entre Juifs pratiquants ou non, ou juifs étudiants ou non.

4) Tabagie : Les rabbins   Massorti   ont publié des responsa   interdisant de fumer des cigarettes. L’assemblée Rabbinique a soutenu officiellement ces responsa   avec une résolution passée en 1982. Dans la communauté Orthodoxe  , certains rabbins  , à titre individuel, se sentent aussi concernés par ce problème et ont également publié des responsa   interdisant de fumer. Cependant les rabbins   David Bleich et Moshé Feinstein  , deux éminents décisionnaires Orthodoxes   ont décrété qu’on ne doit pas interdire de fumer, bien qu’ils le déconseillent formellement comme étant nocif. Les décrets du rabbin   Feinstein   sont considérés comme obligatoires par une grande partie de l’aile droite Orthodoxes   et des Othodoxes Modernes, tandis que le rabbin   Bleich, qui est obéi par beaucoup d’Orthodoxes  , a été jusqu’à essayer de prouver qu’il est permis de fumer. (cf « smoking » Tradition, vol 16 n°4 Simmer 1977).

Le Rabbinical Council of America (Orthodoxes   Modernes) a par la suite, rejeté la responsum   du rabbin   Feinstein   et a décrété que fumer est effectivement interdit par la Loi Juive. Plusieurs autorités Orthodoxes   en Israël en ont fait de même récemment et nous espérons qu’ils seront bientôt suivis par davantage de décisionnaires.

5) Validité des mariages juifs : La loi Juive impose un certain nombre d’impératifs pour valider les mariages, les divorces, les conversions. Cependant, les règles Orthodoxes   sur ces sujets se basent sur les décisions du rabbin   Moshe Feinstein   (Igrot Moshe 1973, Even Ha-Ezer3 et Igrot Moshe 1985. Even-Ha-Ezer partIII,13). Il a décrété que tous les rabbins   Conservatives ou libéraux étaient des hérétiques par définition, quelque soit leur niveau de pratique religieuse. En conséquence, toute cérémonie accomplie par eux serait d’après lui sans valeur halakhique. Cette décision a été reprise par tous les rabbins   de la communauté Orthodoxe  . Ce faisant, les Juifs Orthodoxes   rejettent la validité d’un nombre incalculable de mariages, divorces et conversions Juives (celle d’environ les 2/3 des juifs dans le monde) créant de fait une forme de schisme extrêmement dangereux pour la cohésion du judaïsme.

Cela constitue un h’illul Hashem (profanation du Nom Divin) et va à l’encontre de l’interdit de se séparer de la communauté. Les rabbins   Massorti   sont moins sévères et ont décrété que les juifs doivent reconnaître la validité de tous ces actes, pour autant qu’un minimum d’obligations halakhiques aient été respectées et sans prendre en considération le courant auquel appartenait le rabbin   officiant. Le mouvement Massorti   refuse de voir mélangé politique et halakha  .

6) Reconnaissance des divorces : La plupart des rabbins   Orthodoxes   refusent de reconnaître la légitimité des gittin (divorces) faits par des rabbins   non-Orthodoxes   et, en raison des querelles internes entre factions Orthodoxes  , refusent en fait de reconnaître les gittin les uns des autres. Ces façons de faire sont de sérieuses violations de la Halakha   et mettent en danger la cohésion du judaïsme. Le courant Massorti   lui, est beaucoup plus strict et comprend qu’il doit suivre le Herem de Rabbenu Tam (13ème siècle), qui interdit de jeter le doute sur la validité d’un guet (divorce) une fois qu’il a été prononcé. Un guet prononcé en accord avec la Halakha   est donc valide quelque soit le courant auquel appartient le rabbin   qui s’en est chargé (s’il est fait selon la norme de la halakha  ).

7) Divorce religieux soumis à l’obtention du divorce civil : Le Joint Bet Din de l’Assemblée Rabbinique Massorti   a des restrictions plus strictes pour accorder le divorce, que de nombreux Bet Din Orthodoxes  . Un divorce est prononcé lorsque le mesadrei gittin (spécialiste de la Loi Juive sur le divorce) a délivré un p’lur, une lettre certifiant que la procédure de divorce a bien été exécutée conformément à la Halakha   et les mesadrei gettin Massorti   (spécialistes du divorce) n’accordent pas de p’lur (certificat de divorce) tant que le couple n’a pas obtenu son divorce civil. Dans certains milieux orthodoxes   ces règles sont bafouées régulièrement.

8) Mariages à la sauvette : La Loi Juive ne peut pas toujours être indépendante de la loi civile. Une obligation de la Loi Juive est dina demalkhuta dina, la Loi Civile doit être respectée au même titre que la Loi Juive, aussi l’Assemblée Rabbinique (Massorti  ) interdit-elle à ses rabbins   de célébrer un mariage tant qu’il n’y a pas eu d’acte de mariage civil en bonne et due forme. Il arrive en effet, que des gens veuillent se marier, tout en souhaitant échapper aux conséquences fiscales de leur nouveau statut. Dans certains milieux orthodoxes   ces règles sont bafouées régulièrement.

9) Financement de la synagogue : Une synagogue peut-elle émettre des obligations portant intérêts et les vendre à ses membres afin de faire de la récolte de fonds ? Ce problème est traité par les rabbins   Massorti   dans deux articles publiés dans « Proceedings of the CJLS   1986-1990 » p445-455 comme l’écrit le rabbin   Avram I. Reisner :

Je propose donc qu’un heter iska général et constructif soit limité d’une part aux prêts commerciaux bone bifidae (de bonne foi) entre particuliers, d’autre part aux prêts impliquant des personnes morales (sociétés financières) banques… qui sont forcément de nature commerciales et que les prêts personnels entre particuliers Juifs demeurent comme il se doit conformes aux prescriptions de la Torah, c’est-à-dire que la prise d’intérêts est interdite. La possibilité d’un heter iska entre particuliers dans des cas très exceptionnels pourrait être envisagée au cas par cas par des autorités compétentes. Je note à ce sujet que le Rabbin   Moshé Feinstein   propose un Hidush (Innovation juridique) stipulant que les personnes morales ont seulement une responsabilité limitée qui n’est pas étendue aux biens propres des actionnaires et dirigeants qui seraient donc exempts de l’interdiction de ribit (prendre des intérêts) lorsqu’ils font office d’emprunteurs, cas dans lequel il autorise les dépôts dans une banque juive. (Iggrot Moshe vol 5, yoreh Deah (Y.D.2) n°53.

C’est une suggestion radicale. La Loi Juive n’a jamais protégé les individus des conséquences de leurs actions quand ils agissent en tant que personnes morales. Cette nuance qui n’existe pas dans le droit Juif est utilisée ici afin de d’exempter une personne morale de la Loi de la Torah. Malgré cela elle a été acceptée par la Communauté Orthodoxe   étant donné son auteur. Le Comité sur les Lois Juives et les Standards Massorti   a pour sa part, refusé de prendre cette proposition en considération.

Remarque :

Il est intéressant de constater que le milieu orthodoxe   a beaucoup de mal à contester une décision prise par un décisionnaire important, même quand celle-ci est de toute évidence contestable. Le principe du respect absolu de l’autorité rabbinique, voire même d’une « infaillibilité » rabbinique, est totalement absent de la mentalité Massorti   qui privilégie le dialogue et le débat et privilégiera une décision en fonction de la logique de sa conclusion et non seulement en fonction de l’autorité de la personne émettant cette décision.

D’après un article de David Golinkin

Messages

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

La non reconnaissance des mariages liberaux et massorti   evitent énormément les cas douloureux de mamzerim.

Réponse sur les Mamzerim

La question des mamzerim (enfants nés d’une relation illégitime qui théoriquement n’ont pas le droit de se marier avec d’autres juifs) représente un problème extrêmement délicat dans le judaïsme. Si un couple fait un enfant hors mariage, cet enfant n’est pas « mamzer » ; du coup, la non reconnaissance de certains mariages évite en effet le problème. Cependant, c’est une position profondément hypocrite et qui ne solutionne rien sur le fond de la très délicate question des mamzerim. Actuellement, la plupart des juifs de France qui font un mariage religieux, le font dans l’orthodoxie  , cependant ils ne divorcent que civilement et restent le plus souvent mariés religieusement sans même y prêter attention. Les cas de mamzerim sont donc extrêmement nombreux.

Nous pensons que ce problème doit être traité pour lui-même est pris à la racine. Il existe plusieurs solutions, notamment d’introduire une clause dans la ketuba   en cas de divorce civil.

L’avantage de la non reconnaissance comme solution aux mamzerim reste dérisoire par rapport aux très graves inconvénients que cela soulève. Le plus grand consistant dans le mépris profond des autres et dans la création d’un schisme au sein du judaïsme.

Nous pensons qu’une non reconnaissance d’un mariage ne peut se faire que sur des points précis relevant de la stricte halakha   et non de positions idéologiques et politiques. Or, du point de vue de la halakha   ces mariage sont quasiment tous valables ou alors la plupart des mariages orthodoxes   ne le sont pas non plus.

Y. Dalsace
Le webmaster

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

Annalysons ces exemples

1) Rituel de retour pour l’apostat : Le Comité sur les Lois Juives et les Standards (CJLS  ) soutient qu’un enfant d’apostat juif qui a fréquenté l’église doit repasser par un rituel de retour au Judaïsme comme la tevila  . (Petite question avec ou sans beraha   ?) Les rabbins   Orthodoxes   pour leur part, du fait que le Shulhan Arouh et autres sources classiques n’exigent pas de rituel de retour, n’en exigent pas non plus. (et vous etes plus royaliste que le roi ?) Tandis que les rabbins   Massorti   éprouvent un besoin impérieux de se montrer plus stricts sur ce chapitre (pour des raisons symboliques évidentes (qu’ignorait tout les autheurs precedent le Shulhan Arouh bizzare ! non ?).
Vous ne tenez pas compte de la consequence de cette application. S’il faut se « reconvertir » s’est que la « convertion » à l’autre religion a eu effet… vous vous imaginerez facilement les desastre qui pourrait s’en suivre…

2) Service militaire : En 1951, il fut décidé que les étudiants de Yeshivot Orthodoxes   seraient exemptés de servir dans l’armée israélienne. De nombreux rabbins   Orthodoxes   affirmèrent à l’époque que selon leur interprétation de la Halakha  , toute personne qui étudie la Torah à temps complet, est exemptée de service militaire. De nos jours encore, environ 20 000 étudiants de Yeshivot Orthodoxes   refusent de servir dans l’armée Israélienne. Bien que les rabbins   Orthodoxes   Modernes ne soient pas d’accord et encouragent leurs étudiants à s’engager dans l’armée, ils reconnaissent une légitimité halakhique à la position de rabbins   Orthodoxes   plus à droite qu’eux. Les rabbins   Massorti   Robert Hammer et Robert Harris en ont décidé autrement. Ils ont conclu qu’il n’y a aucune base halakhique à l’exemption du devoir de servir dans l’armée pour les étudiants de Yeshivot ainsi que pour les jeunes filles Orthodoxes   pratiquantes, car dans les situations extrêmes de danger de mort, la Halakha   ne fait aucune distinction entre Juifs pratiquants ou non, ou juifs étudiants ou non.

Les rabbins   Hammers et Harris n’ont même pas compris l’avis des rabbins   orthodoxes   : j’essaierai en quelques lignes de dégager les idées maîtresses de leur propos.

Quand il y a la guerre chacun doit être à son poste. Prenons par exemple l’armée de l’air cet ensemble contient en fait que 33% de combattant les 66% sont « oref » certain réapprovisionne les zincs d’autre gèrent le matériel derrière leur écran d’ordinateur (très dangereux !!)

1. ne pensez-vous pas qu’il faut des hommes qui « servent » Dieu ? beaucoup d’hommes et de femmes !

2. Pensez-vous que la démarche de combat « juive » passe prioritairement par les armes ?

3. Est-ce que Tsahal institut une prière, une cacherout, une ambiance pure (ou bien faut-il se battre pour avoir une cuisine cacher ? (Moi, j’y été et je peux vous dire que je ne souhaite pas revoir ce que j’ai vu !)

4. si le monde de la yechiva fermait durant la guerre, d’après vous le danger ne serait-il pas plus grand ?

5. n’oublions pas dans toute les armées 33% sont sur le front, pas plus.

3) Tabagie : Les rabbins   Massorti   ont publié des responsa   interdisant de fumer des cigarettes. L’assemblée Rabbinique a soutenu officiellement ces responsa   avec une résolution passée en 1982. Cependant les rabbins   David Bleich et Moshé Feinstein  , deux éminents décisionnaires Orthodoxes   ont décrété (ce terme a un double sens, en fait vous voulez certainement dire qu’ils ont donner le psak   de la halacha) qu’on ne doit pas interdire de fumer, bien qu’ils le déconseillent formellement comme étant no

Oui mais ça n’oblige en rien, chacun dans son intimité peux faire ce qu’il veut et na ! Par contre un « psak   » du rabbin   feinstein   ça s’est quelque chose ! Et il ne dira que ce qu’il pense être l’avis de la Tora ! pas un « décret » personnel !!!

5) Validité des mariages juifs : La loi Juive impose un certain nombre d’impératifs pour valider les mariages, les divorces, les conversions. Cependant, les règles Orthodoxes   sur ces sujets se basent sur les décisions du rabbin   Moshe Feinstein  . Il a décrété que tous les rabbins   Conservatives ou libéraux étaient des hérétiques par définition, quelque soit leur niveau de pratique religieuse. (pourquoi ? Comme ça ? A t-il été soudoyé ? lisez sa biographie et vous serez surprid de la grandeur d’âme de cette omme qui n’etait que tourné vers son peuple ! lisez, s.v.p. lisez !! ) En conséquence, toute cérémonie accomplie par eux serait d’après lui sans valeur halakhique. Cette décision a été reprise par tous les rabbins   de la communauté Orthodoxe   (pourquoi ?). Ce faisant, les Juifs Orthodoxes   rejettent la validité d’un nombre incalculable de mariages, divorces et conversions Juives (en fait s’il a raison, ces conversion ne sont pas faites devant un beth din cacher et n’on pas lieu d’être ! c’est pauvre gens se croient juifs mais ne le sont pas ni eux ni leur enfants s’il s’agit d’une femme. Reste à savoir s’il a raison de considerer les liberaux heretique ou non. Au fait, que penseriez-vous du nombre incalculable de conversion « commises » par des liberaux ? ) (celle d’environ les 2/3 des juifs dans le monde) créant de fait une forme de schisme extrêmement dangereux (peut-être alors mieux vaut-il vous abstenir de convertir ! il n’y a pas de mitsva de convertir ni de se convertir !) pour la cohésion du judaïsme.
Cela constitue un h’illul Hashem (profanation du Nom Divin) a qui le dites vous ! et va à l’encontre de l’interdit de se séparer de la communauté. alors pourqoui ne pas enterrer les juifs pour jesus chez nous ? (n°2) Les rabbins   Massorti   sont moins sévères et ont décrété que les juifs doivent reconnaître la validité de tous ces actes, pour autant qu’un minimum d’obligations halakhiques aient été respectées et sans prendre en considération le courant auquel appartenait le rabbin   officiant. Le mouvement Massorti   refuse de voir mélangé politique et halakha  . (ça s’est un mensonge et un gros le rabbin   Feinsthein n’a rien à voir avec la politique ! lisez ses responsa   !!)
Remarque :Il est intéressant de constater que le milieu orthodoxe   a beaucoup de mal à contester une décision prise par un décisionnaire important, même quand celle-ci est de toute évidence contestable. Le principe du respect absolu de l’autorité rabbinique, voire même d’une « infaillibilité » rabbinique, est totalement absent de la mentalité Massorti   qui privilégie le dialogue et le débat et privilégiera une décision en fonction de la logique de sa conclusion et non seulement en fonction de l’autorité de la personne émettant cette décision
Le milieu orthodoxe   a la modestie de reconnaître la grandeur de leur plus grand rabbin   (prenez un Dibrot Moché (commentaire sur le talmud  ) pas un Igrot Moche et vous verrez à quelle stature vous avez à faire ! Toutes les responsas sont basé sur des raisonnement logique d’un esprit pure ! et en fait il est intéressant de remarquer que très rarement on pourrait contester une responsa   de ces rabbins   mais ce n’est qu’a travers une étude sérieuse de leur parole que l’on dévoile le Psak   ! pas de décision aléatoire ou de décret (pas dans les responsa   en tout cas !) par un décisionnaire important, même quand celle-ci est de toute évidence contestable. (prenez un exemple concret et discutons-en !) Le principe du respect absolu de l’autorité rabbinique, voire même d’une « infaillibilité » rabbinique, est totalement absent de la mentalité Massorti   alors qu’en fait il est dérivé du verset « ne t’éloigne pas de tout ce qu’ils te diront, ni à droite, ni à gauche. » et nos commentateur de rajouter « même s’il te dise sur la droite (ce qu’il te semble être la droite) que c’est la gauche et vice versa. Cela aussi a été repris par les maximes de nos pères « assé léha rav » fait toi un rav ! Evidement ce Rav par definition lui aussi doit s’être fait un Rav et s’être « soumis » à lui de longues années (selon certain avis 40 ans !!!)
Et sur cela je finirais
Assé leha rav.

Amicalement…

Réponse au point 1 sur Apostat

Chaque réponse en son temps. Pour 1) voir ceci

(Un peu moins de mépris irait mieux à vos questions, les Massorti   sont peut-être moins crétins ou ignorants que ce que vous semblez croire)

Bien à vous

Yeshaya Dalsace

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

La référence du Iguerot Moshé dans le n°9 n’est pas bonne.

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

à mon avis vous faites plutôt référence à Y.D 3, 41...
.... Je ne rentre pas sur le fond de l’article et du rapport un peu maso que vous entretenez avec R. Feinstein  

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

Pourquoi maso ? parce qu’il a écrit des choses contre les conservatives ? Et alors, ce n’est en rien une raison pour ne pas tenir compte de son avis et de ses décisions... Le masochisme serait plutôt de n’écouter et lire que ses amis. Nous tenons compte de poskim autrement plus durs que le Rav Moshé Feinstein  . Ce n’est pas du masochisme mais de l’ouverture.

Yeshaya Dalsace

Quand le courant Massorti est plus strict que le courant Orthodoxe

OK.

" De rien" pour la correction apportée gracieusement à votre article...

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