Facteurs familiaux, disponibilité des uns et des autres, disponibilité de la salle, du rabbin … et du calendrier.
Restrictions traditionnelles
Il faut également tenir compte que le calendrier juif bannit certaines dates : le shabbat, les fêtes, le Hol Hamoed. Pour des raisons légales (transgression des interdits de shabbat et fêtes et ne pas mélanger les joies).
De même pour des périodes de deuil national : entre Pessah et Shavouot (y compris Yom Hashoa et Yom Hazikarone qui tombent toujours durant cette période).
Ce n’est pas le cas par contre à Lag Baomer et on se marie ce jour-là.
Durant les 3 semaines commémorant la destruction du Temple (du 17 tamouz au 9 av).
Pour l’horaire :
On peut faire un mariage à n’importe quelle heure, journée et nuit, sauf entre le coucher du soleil et la nuit (car problème de changement de date hébraïque).
Le lieu :
Un mariage peut avoir lieu n’importe où. Synagogue, salle, jardin, nature…
Messages
Les rabbins massorti célébrent-ils des mariages entre Lag baOmer et Chavouot (comme dans le minhag séfaradi) si les mariés ni voient pas d’inconvénients ?
La question des dates sans mariage durant la période du Omer est en effet une coutume avec pas mal de variantes. De plus, c’est une coutume discutable dans certains cas de mariage urgent (cela arrive pour toutes sortes de raisons).
Sur la différence séfarade / ashkénaze sur cette question : les rabbins massorti sont parfois séfarades (David Touboul en France par exemple), de plus le principe sera de respecter le minhag des mariés, même si le rabbin est ashkénaze.
Le mouvement massorti n’est pas attaché à un minhag plus qu’un autre, même si pour des raisons historiques les ashkénazes prédominent. Il faudra donc discuter avec le rabbin des questions de date et il aidera à trouver une solution viable en conformité avec les coutumes et sensibilités de la famille.
Bien à vous
Yeshaya Dalsace