Une petite fanfare de la police égyptienne, pays en paix avec Israël, vient en Israël pour jouer lors de la cérémonie d’inauguration d’un centre culturel arabe.
Seulement à cause de la bureaucratie, d’un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l’aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Un groupe de musiciens perdu au beau milieu d’une ville perdue. Peu de gens s’en souviennent, cette histoire semblait sans importance...
Du sourire à la gravité, de l’humour en demi-teinte à l’incommunicabilité angoissante, le film dessine ainsi un parcours idéal, celui de l’art qui serait un moment de grâce pour faciliter le pardon et le rapprochement. ce film est une belle réussite de plus pour le cinéma israélien et change du style des autres films sur le conflit, en l’occurrence il nous montre que celui-ci est dépassable.
Sélectionné et primé à Cannes
La Visite de la fanfare a été présenté dans la sélection Un Certain Regard au festival de Cannes 2007. Pendant le festival, le film a reçu le Prix de la Jeunesse décerné par un jury de 12 jeunes européens, et parrainé par le ministère de la jeunesse et de la culture.
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2007
Avec Sasson Gabai, Ronit Elkabetz, Saleh Bakri