Or il est frappant de constater que l’une des caractéristiques des deux premiers chapitres de ce livre c’est, après l’énoncé des noms de Jacob et de ses douze garçons, la presque totale disparition des noms des personnages pendant le récit de la naissance, de l’enfance, puis de la fuite d’Egypte de Moïse. Le livre des Noms s’ouvre, en quelque sorte, sur l’anonymat. Il ne s’agit pas d’un hasard. Le texte en hébreu joue sur cette question de manière très habile. Les expressions telles "l’homme, la femme, la sœur, l’enfant, la fille, etc", qui reviennent, par exemple, tout au long du récit de la naissance puis du sauvetage de Moïse des eaux du Nil, permettent au lecteur de comprendre les relations entre les personnages tout en ignorant totalement leurs noms. Beaucoup d’entre eux restent d’ailleurs dans l’anonymat assez longtemps. Ainsi, il faut attendre le chapitre 6 de notre livre de l’exode pour apprendre que le père et la mère de Moïse s’appellent Amram et Jocebed. Et c’est seulement au chapitre 16, après la traversée de la mer rouge, que nous apprenons que la sœur qui surveille de loin le berceau de jonc où se trouve son petit frère a pour nom Myriam. Cette information nous est d’ailleurs fournit de manière étrange, puisqu’il nous est dit seulement qu’elle est la sœur d’Aaron, et le lecteur doit faire un effort de mémoire pour se souvenir qu’au chapitre 4, la Torah lui a expliqué que Moïse avait un frère qui se nomme Aaron.
Certains des personnages restent d’ailleurs totalement inconnus. Tel est le cas des deux hommes hébreux qui se battent et que Moïse tente de séparer. Il en est de même de la fille de Pharaon, qui joue pourtant un rôle décisif dans l’histoire de Moïse, notamment en lui donnant son nom. C’est la tradition midrashique qui viendra combler les lacunes du texte, mais ces lacunes ont un sens et nous devons tenter de les comprendre.
Pour ce faire, examinons quels sont les personnages dont la Torah nous indique les noms jusqu’à ce que Moïse reçoive son nom (chapitre 2, verset 10). Nous avons tout d’abord celui de Pharaon, désigné également par l’expression "roi d’Egypte". Mais selon toute vraisemblance, "Pharaon" est un nom éponyme, un titre qui dissimule le véritable nom du souverain égyptien. Par contre, les deux sages -femmes égyptiennes, ces justes des Nations qui sauvent les enfants du peuple d’Israël, sont désignées par leur véritable identité : Shifra et Poua. Elles apparaissent au long de ce récit des deux premiers chapitres comme de véritables exceptions. Est-ce leur grandeur d’âme, est-ce leur action qui justifie ce traitement particulier ? Pour y répondre, nous voudrions citer un midrash qui vient justement commenter le fait que le deuxième livre de la Torah s’ouvre par les mots : "Et voici les noms…".
Dans le chapitre premier du midrash Shemot rabbah il est écrit : "L’homme possède trois noms ; le premier lui est donné par Dieu tout au début, comme il est dit (Genèse 5, 2) : "Dieu les bénis et les nomma Adam" ; un autre lui est donné par son père et sa mère, comme dans le cas de Réuven (Genèse, 29, 32). Enfin, le troisième il se l’attribue lui-même grâce à ses propres actions, s’il a accompli de bonnes actions, il bénéficie d’un bon nom, et sinon il s’acquiert un mauvais nom ; Dieu laisse de côté tous ces différents noms et ne glorifie que celui qui a une bonne renommée, comme il est dit (Ecclésiaste, 7, 1) : "Un bon nom est préférable à de l’huile parfumée".
Ce célèbre midrash , qui a inspiré l’auteur israélienne Zelda dans son fameux poème "lekhol ish yesh shem – chaque homme a un nom", vient nous donner, nous semble-t-il, une indication claire quant aux raisons de ces anonymats du début du livre de l’Exode. Ce livre vient nous décrire comment le peuple d’Israël sort de l’esclavage et devient libre. Mais il n’est pas de liberté collective véritable sans possibilité pour chaque individu du groupe de se faire un nom, de trouver sa propre liberté particulière. Peut-être le livre de l’Exode s’est-il ouvert sur la liste des noms de Jacob et de ses fils pour nous rappeler que l’Alliance divine ne concerne pas seulement le peuple d’Israël, mais chacun de ses membres.
Rabbin Alain Michel – Rabbin Massorti à Jérusalem et historien
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Le quant à soi
Notre parasha s’ouvre sur l’idée que Joseph était resté lui-même malgré le succès et le pouvoir.
רש"י שמות פרק א
ויוסף היה במצרים - והלא הוא ובניו היו בכלל שבעים, ומה בא ללמדנו, וכי לא היינו יודעים שהוא היה במצרים, אלא להודיעך צדקתו של יוסף, הוא יוסף הרועה את צאן אביו, הוא יוסף שהיה במצרים ונעשה מלך ועומד בצדקו
Rashi « Joseph était en Égypte : ne le savons nous pas déjà ? Cela vient nous apprendre que Joseph était juste, le Joseph qui gardait les moutons chez son père était le même qui devint roi en Egypte, il ne s’est jamais départi de sa justesse. »
Nous avons à apprendre de cela et ne pas cesser d’être nous-même, quand bien même notre pouvoir ou les circonstances nous poussent à nous aveugler. Le bien, Joseph, se doit de rester lui-même sans concession au principe de réalité. Il doit être exigence absolue, la politique ne doit rien y changer.
Par opposition se lève un nouveau pharaon
« Un roi nouveau s’éleva sur l’Égypte, lequel n’avait point connu Joseph. »
שמות פרק א
(ח) וַיָּקָם מֶלֶךְ חָדָשׁ עַל מִצְרָיִם אֲשֶׁר לֹא יָדַע אֶת יוֹסֵף
רש"י שמות פרק א
ויקם מלך חדש - רב ושמואל חד אמר חדש ממש. וחד אמר, שנתחדשו גזרותיו :
אשר לא ידע - עשה עצמו כאלו לא ידע :
Rashi : Un nouveau roi. Rav et Shmouel, l’un dit « nouveau vraiment », l’autre dit « qui renouvela ses décrets ». Qui ne connaissait pas Joseph : qui fit comme s’il ne le connaissait pas.
Le mal, c’est le manque de mémoire, c’est l’oubli. Pharaon aima les hébreux tant qu’ils étaient utiles. La nouvelle vision les démonise, ils sont devenus monstrueux et dangereux. Pharaon ne sait pas faire la part des choses. Il projette ses peurs sur les hébreux qui deviennent dès lors source d’angoisse.
Ce problème se renouvellera souvent dans l’histoire juive. Comme si le juif ne saurait laisser indifférent. Soit on l’aime et le protège, pauvre victime de la famine qu’il faut protéger. Soit on le déteste, envahisseur, ennemi potentiel qu’il faut éliminer. Le juif serait trop faible ou trop fort, jamais normalement lui-même. C’est là le vice de pharaon, ne pas regarder le juif pour ce qu’il est vraiment, mais le fantasmer, pour le bien, comme pour le mal.
Par contre, la fille de pharaon, en ouvrant le panier dérivant sur le Nil, voit avant tout un enfant victime de la violence des adultes et non pas un hébreu. C’est pourquoi elle sauve cet enfant qu’elle appelle « fils ». L’enfant a le droit d’avoir ses chances, il ne doit pas être enfermé dans un système politique qu’il ne comprend pas.
שמות פרק ב (יא) וַיְהִי בַּיָּמִים הָהֵם וַיִּגְדַּל מֹשֶׁה וַיֵּצֵא אֶל אֶחָיו וַיַּרְא בְּסִבְלֹתָם וַיַּרְא אִישׁ מִצְרִי מַכֶּה אִישׁ עִבְרִי מֵאֶחָיו
« Or, en ce temps- là, Moise, ayant grandi, alla parmi ses frères et fut témoin de leurs souffrances. » (2.11)
Au verset 10, il est déjà dit que l’enfant avait grandi, donc pourquoi répéter ici ce verbe ? Grandir c’est apprendre à voir la souffrance de l’autre, surtout quand celle-ci dépend de moi.
Est-ce Moïse l’égyptien qui est capable de voir la souffrance de l’hébreu son « frère » malgré tout ?
Ou bien, est-ce Moïse l’hébreu, qui du fait de son changement d’identité devient capable de voir enfin la souffrance qui jusque là ne l’intéressait pas ?
La deuxième option est celle suggérée par Ramban et reprise dans le dessin animé de Spielberg (le prince d’Egypte).
רמב"ן שמות פרק ב פסוק יא
(יא) ויגדל משה ויצא אל אחיו - כי הגידו לו אשר הוא יהודי, והיה חפץ לראותם בעבור שהם אחיו. והנה נסתכל בסבלותם ועמלם ולא יכול לסבול ולכן הרג המצרי המכה הנלחץ :
« Moïse est sorti vers ses frères car on lui avait appris sa judéité. Il voulut les voir puisqu’ils étaient ses frères, c’est ainsi qu’il découvrit leurs souffrances, ce qui lui fut insupportable et du coup il tua l’égyptien oppresseur ».
Je préfère l’idée qu’il a été capable de sortir de sa condition, pour aller jusqu’à celle de l’autre, jusqu’à son âme, dit Rashi .
Philon insiste sur la même idée : il fut capable de s’arracher à son palais et son confort, à voir le plus humble, le méprisable, à se sentir son frère.
Le midrash insiste sur le fait que Moïse est celui qui voit la souffrance, il a de l’empathie. Cela se reproduit lorsqu’il se trouve face à une affaire totalement étrangère à son identité, ni égyptienne, ni hébraïque, à Midyane pour défendre les filles de Jétro agressées.
Moïse a grandi de la souffrance d’autrui qu’il a senti sienne, car l’autre reste son frère.
C’est la leçon que nous devons retenir de cette histoire, ne jamais nous enfermer dans notre identité pour ne pas voir la souffrance d’autrui.
L’identité ne doit pas ouvrir les yeux à la souffrance du seul frère.
L’identité doit nous permettre de rester nous-même au sens de la capacité à être homme partout, comme Joseph a su le faire, durant toutes les étapes de sa vie, comme Moïse également le fait.
C’est en sachant être nous-même, que nous avons la possibilité de voir la souffrance des autres, y compris de nos ennemis. Parce que le souci éthique est à la base même de notre identité.
Yeshaya Dalsace
Le sexisme de Pharaon
Israël sauvé par les femmes de l’oppression de l’ordre masculin.
L’entrée dans le livre de l’Exode est traumatisante : ce qu’il a fallu à la Genèse cinquante chapitres pour construire – la réconciliation entre les frères, le modèle éthique de la famille d’Israël -, il suffit d’un seul chapitre de l’Exode pour le mettre à mal et le faire tomber à l’eau.
La phrase de Pharaon est en effet péremptoire et scelle le sort d’Israël de manière définitive : « Tout fils, vous le jetterez au fleuve, et toute fille vous la ferez vivre » (Exode 1, 22). Les garçons seront tués, et les filles mariées... S’en est ainsi fini du beau projet éthique d’Israël : face au politique et à la force de sa logique interne, il n’a pas fait long feu.
Rien ni personne ne semble pouvoir s’opposer au projet génocidaire (pour les garçons) et assimilationniste (pour les filles) de Pharaon. Rien ni personne ? Si précisément ces femmes que Pharaon a si vertement méprisées en pensant qu’elles ne feraient pas le poids face à leur maris, qu’elles resteraient soumises et modestes face à l’autorité incontestable – car religieusement fondée (nous sommes en Egypte !) – de leurs maris.
Cela commence avec les sages -femmes, qui refusent de tuer les enfants, car elles craignent Dieu (Exode 1, 17).
Cela continue avec Myriam, sœur de Moïse, qui d’après le Midrach , refuse de céder au diktat de son père, et le convainc de se remarier avec sa femme, et d’engendrer ainsi Moïse (Exode 2, 1).
Cela se poursuit avec sa mère, qui le cache d’abord, puis s’arrange pour respecter la lettre de l’ordre de Pharaon, tout en donnant une chance à son fils (Exode 2, 3).
Cela se termine enfin par l’intervention de la propre fille de Pharaon, qui bravant l’ordre de son père, sauve cet enfant hébreu, l’adopte avec l’aide de sa sœur et de sa mère, et lui donnera son nom et sa stature : Moïse.
Dans cette histoire époustouflante, il n’y a que des femmes qui agissent et qui résistent. Car même l’acte de bravoure d’Amram, père de Moïse (Exode 2,1), est mis par le midrach sur le compte de Myriam, la prophétesse.
En d’autres termes, sans le courage des femmes qui résistent dans le secret à l’ordre politique éclatant et inhumain imposé par les hommes, il n’y aurait jamais eu ni Moïse, ni Torah. C’est elles qui vont créer les conditions nécessaires pour qu’Israël puisse sortir de la crise – la sortie d’Egypte et la constitution du peuple au Sinaï. Voilà ce que Pharaon le machiste n’avait pas compris, et voilà pourquoi son projet a échoué : il a cru que les femmes étaient quantité négligeable, pure passivité destinée à être avalée par l’activité toute-puissante des maris.
Sortir d’Egypte, c’est sortir de ce modèle pharaonique qui est la négation même du projet d’Israël. C’est ne pas oublier que c’est Pharaon qui parle comme ça, que c’est Pharaon qui crache sur les filles – et les méprisent profondément – en les comptant pour rien, peut-être parce qu’il les trouve indécentes par la seule expression de leur féminité ?
La femme ne doit-elle pas être que l’image de ce que je veux d’elle, et ne surtout pas dépasser cette image, car alors elle pourrait m’induire en tentation et me faire perdre ma maîtrise, mon pouvoir et mon ascendance ?
Mépriser ainsi les femmes, c’est mépriser la Torah que Moïse n’aurait jamais pu nous donner sans l’aide des femmes. Israël, souviens-toi de ton passé, si tu ne veux pas oublier ton avenir, et ouvre-toi à l’aventure de la transmission par les femmes : ce sont elles qui nous ont transmis Moïse !
Yedidiah Robberechts
La crainte de Dieu
Les enfants d’Israël viennent de descendre en Egypte. Ils incarnent par leurs noms cet espoir d’un possible rebondissement de l’histoire par-delà la violence fraternelle et d’une réconciliation, comme cela nous fut longuement conté par l’histoire de Joseph et de ses frères. Or pour le récit biblique, toute violence est à sa source fraternelle : tous les hommes sont frères car issus d’un même père (« N’avons-nous pas tous un seul père ? », Malachie 2,10). Ils représentent ainsi l’humanité en voie de réconciliation avec elle-même.
Pourtant, cette réussite familiale et éthique des enfants d’Israël ne semble pas faire le poids face à la force de l’histoire et du politique – représentés dans notre parachah par Pharaon. Celui-ci prend des mesures extrêmes pour juguler ce peuple en gestation qui est perçu comme un danger pour l’ordre du monde et pour la maîtrise de l’histoire (Exode 1,9-10) – on se demande bien pourquoi...
Il en vient ainsi à demander aux sages -femmes qui procèdent à l’accouchement des femmes hébraïques de tuer, en secret, les garçons avant qu’ils ne naissent, et de laisser vivre les filles (Exode 1,15-16). Le crime sera parfait – personne ne s’en rendra compte, on pensera à des enfants mort-nés – et le nom d’Israël disparaîtra, faute d’hommes, et que les femmes – selon la culture de l’époque – seront possédées par des maris égyptiens, et donc totalement assimilées à sa culture. S’en est fini du nom d’Israël et de son projet.
Et pourtant le plan de Pharaon échoue. Car nous dit le texte, « les sages -femmes craignirent Dieu et ne firent pas ce que le roi d’Egypte leur avait dit : elles laissèrent vivre les enfants » (Exode 1,17). Elles se révoltent donc contre l’ordre de Pharaon, parce qu’elles craignent Dieu. Or une telle raison semble d’abord bien étrange. Car s’il s’agit bien d’Egyptiennes - comme le laisse entendre Kli Yaqar dans une première hypothèse -, on ne voit pas ce que la crainte de Dieu vient faire avec elles : on aurait dû dire la crainte d’Amon, ou d’Osiris… Cette apparente étrangeté est levée lorsqu’on comprend le fait que la « crainte de Dieu » est un terme technique dans la Torah qui ne suppose aucunement une croyance religieuse. Le paradigme de la crainte de Dieu se trouve en effet dans le livre du Lévitique (19,14) – et il est corroboré par les autres usages de cette expression dans la Torah. Voici ce que dit le verset : « Tu ne mettras pas un obstacle devant un aveugle, mais tu craindras Dieu, je suis la Transcendance ». Mettre un obstacle devant un aveugle, alors qu’il ne peut bien sûr pas le voir, c’est utiliser sa force contre la faiblesse d’autrui, c’est profiter des manques de l’autre pour asseoir sa propre puissance, sans que personne ne puisse vous punir, puisque personne ne vous voit. Vous êtes seuls face à lui. Nul ne le saura. Le crime sera parfait. C’est à ce moment-là qu’il faut craindre Dieu – c’est-à-dire ne pas le faire.
Les rabbins ont élargi ce principe à d’autres cas de figure. Un exemple parmi d’autres : je suis nul en informatique, et je rentre dans un magasin pour demander au vendeur un bon rapport qualité-prix pour l’ordinateur que je veux acheter à un prix donné. Je suis aveugle, puisque je n’y connais rien, et le vendeur lui voit très bien ce qu’il peut faire, et comment il peut utiliser la situation présente pour se payer un petit week-end au ski en me vendant un ordinateur médiocre au prix d’un bon… A ce moment, seule la crainte de Dieu peut l’empêcher d’agir ainsi. La crainte de Dieu signifie donc le refus d’utiliser sa force au détriment de la faiblesse de l’autre. En français contemporain, on appelle cela l’éthique : le refus d’utiliser la faiblesse de l’autre pour l’avilir ou l’humilier, ou tout simplement se jouer de lui et le tromper sur la marchandise – mésuser de sa confiance et de sa naïveté...
Cela n’a rien à voir avec la foi en Dieu. La preuve : les sages -femmes égyptiennes peuvent craindre Dieu, alors même qu’elles sont à ce moment encore idolâtres (voir le commentaire de R. Haïm Paltiel sur Exode 1,15). La crainte de Dieu ne dépend donc pas de la foi en Dieu : elle est la décision éthique de ne pas utiliser ma force au détriment de la faiblesse d’autrui. C’est là que l’ambition politique de tout maîtriser échoue, et qu’elle laisse la voie ouverte à la fécondité de l’humain dans l’histoire, et donc à la sortie d’Egypte.
Yedidiah Robberechts
Commentaire audio
Qui était Moïse ?
Comment née la vocation d’un tel personnage ? Essayons de mieux comprendre qui était le plus grand des prophètes.
Une conférence à voir pour mieux saisir la personnalité du maître d’Israël.
Sur Akadem ou ci-dessous par
Rivon Krygier rabbin de la communauté Massorti Adath Shalom à Paris
http://www.massorti.com/son//parash...