De plus en plus de sites et organismes vous proposent d’envoyer vos prières au Kotel .
Voici un exemple :
Nouveau :
" L’association « .... » vous propose de déposer vos prières au Kottel.
Si vous ne pouvez pas aller au Kottel et que vous désirez y placer un mot, c’est possible ! En échange d’un don de la somme de votre choix nous vous proposons d’aller déposer vos prières dans une des fentes du mur !
Ce service sera réalisé dans les plus brefs délais : 2 jours ouvrables maximum (en comptant le dimanche comme jour ouvrable) !
Ainsi vous pouvez accomplir la Mitsvah de Tsédaka (charité), afin d’aider notre association, tout en déposant votre prière au Kottel. "
Derrière une telle idée se cachent de la superstition et le dévoiement de l’idée même de prière. Encore une façon d’exploiter la naïveté et le désarroi des gens… Nouveauté ? Le paganisme qui reste tapi dans le fond du cœur de tout être humain et que tous nos textes dénoncent reste vieux comme l’humain. Ce cher professeur Leibovitch (za"l) avait raison avec son « discotel » moqueur.
Il y a une différence essentielle entre l’émotion que peut procurer le fait de se retrouver face à ces pierres vénérables, touchées par tant de mains et de lèvres en prière et le fait de croire que Dieu possède une boîte aux lettres !
Mieux vaut revenir au sens véritable de la prière : un travail sur soi, une « circoncision du cœur », une méditation introspective et non une lettre… Le seul intérêt serait de publier un livre avec des extraits de ces lettres et fax… sociologiquement j’entends.
Espérons au moins que l’interdit de lire le courrier des autres (instauré au Moyen Age par les Tossafot ) est respecté et que donc un tel livre ne verra pas le jour.
Le « Dieu qui sonde les cœurs » doit décidément se dire qu’une partie du judaïsme actuel a perdu ses repères, repères géographiquement orientés vers le Kotel il est vrai, mais un repère n’est pas un but, ni une idole, c’est juste un repère…
Autre belle idée : la pierre virtuelle à acheter sur le site du Kotel en direct ! On ne sait plus quoi inventer, mais apparemment ça marche.
Humour
Une jeune journaliste de CNN avait entendu parler d’un très, très vieux Juif qui se rendait deux fois par jour prier au Kotel depuis toujours.
Pensant tenir un sujet, elle se rend sur place et voit un très vieil homme marchant lentement vers le mur.
Après trois quarts d’heure de prière et alors qu’il s’éloigne lentement, appuyé sur sa canne, elle s’approche pour l’interviewer.
-"Excusez-moi, monsieur, je suis Rebecca Smith de CNN. Quel est votre nom ?
-"Moshe Fish" répond-t-il.
-"Depuis combien de temps venez-vous prier ici ?
-"Plus de 50 ans" répond-t-il.
-"50 ans ! C’est incroyable ! Et pourquoi priez-vous ?"
- "Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans.
Je prie pour la fin de toutes les guerres et de la haine. Je prie pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables, qui aiment leur prochain."
-"Et que ressentez-vous après 50 ans de prières ?"
-"J’ai l’impression de parler à un mur."
Messages
Je ne m’étais jamais posé la question de savoir ce que devenaient tous ces petits mots que les gens glissaient avec ferveur dans les fentes de la pierre. Mais l’on m’a dit un jour que lorsque les prières de papier "débordaient" on les enfouissait dans la terre. J’ai trouvé cela terrible !
S’est imposée à moi l’image de mille et un voeux,venus des coeurs de toute la dispora où de gens en souffrance,écrasés sous la glève, fut-elle d’Israel et j’ai trouvé cela insupportable !
Est-ce exact ? enterre-t-on vraiment ces petits mots au lieu de les bruler ?
Merci de me répondre
Je n’ai aucune idée précise. J’imagine qu’ils finissent à la poubelle, d’une façon ou d’une autre.
Il faut bien nettoyer les fentes du mur de temps en temps.
fasse que jacob, fils de jaija aille mieux, qu’il s’en sorte, qu’il retrouve la parole et qu’il retrouve un peu de santé
fasse que jacob, fils de jaija aille mieux, qu’il s’en sorte, qu’il retrouve la parole et qu’il retrouve un peu de santé
Et le rabbin du Kotel autorise une telle pratique ? C’est vrai, après tout, est-il vraiment conforme à la pitié orthodoxe d’envoyer ses prières par correspondance ? Alors, pourquoi le rabbinat du Mur n’interdit-il pas ce genre d’initiatives ? Et puis, après tout, on ne sait pas qui sont les expéditeurs des messages à glisser dans les fentes ! Parmi eux pourrait même se trouver (quelle horreur !) une Juive ayant coutume de prier avec un talit et des tefiline !
P.S. : J’ai honte, mais je ne comprends pas le jeu de mots "discotel" de Y. Leibovitch. Je sais bien que c’est archi-nul de devoir se faire expliquer une blague, mais quelqu’un pourrait-il quand même se dévouer ??