Le prophète Jérémie met l’accent sur l’idée inflexible de l’Alliance. Ephraïm, les tribus du royaume du nord détruit par les Assyriens, apparemment délaissées par l’Eternel, demeurent "un fils". Israël renaitra de ses cendres et Juda également. Un "père" et un "fils" ne se fâchent jamais tout à fait. Le jour du pardon est proche.
Ce texte, tout comme d’autres qui lui sont associés durant le Moussaf, mettent l’accent sur l’aspect messianique et rédempteur du Shofar et donc également de la fête de Rosh Hashana.
Ce chant est chanté également par certains à la table familiale durant le repas de fête de Rosh Hashana
Version de beaucoup de synagogues ashkénazes, chantée ici en famille
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Version israélienne moderne
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Version classique du Hazan Rosenblatt
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Texte en hébreu
הֲבֵן יַקִּיר לִי אֶפְרַיִם
אִם יֶלֶד שַׁעֲשֻׁעִים
כִּי מִדֵּי דַבְּרִי בּוֹ זָכֹר אֶזְכְּרֶנּוּ עוֹד
עַל כֵּן הָמוּ מֵעַי לוֹ
רַחֵם אֲרַחֲמֶנּוּ
נְאֻם ה’.
Texte en français
Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant choyé, puisque, plus j’en parle, plus je veux me souvenir de lui ? Oh ! oui, mes entrailles se sont émues en sa faveur, il faut que je le prenne en pitié, dit l’Eternel.