Qu’un juif ultra-religieux fasse du hip-hop, c’est déjà rare. Mais qu’il soit afro-américain, c’est encore plus rare.
Autant dire que Yitz Jordan, alias Y-Love, fait figure d’anomalie dans le monde cloisonné du judaïsme orthodoxe. Mais le rappeur de Brooklyn n’y voit que l’aboutissement d’une vocation.
« D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été attiré par le judaïsme, dit-il.
À 7 ans, j’ai vu une pub à la télé pour la Pâques juive, puis je me suis mis à dessiner des (…)