Cette chronique vivante, dure et sensible, est inspirée d’un souvenir d’enfance de Louis Malle qui nous offre un très beau film. L’arrivée d’un enfant juif caché dans un pensionnat catholique.
Quatorze ans après Lacombe Lucien, parcours d’un jeune milicien sans états d’âme, le cinéaste revisite l’Occupation sous un angle plus intime. Si l’on retrouve son regard sans illusions sur la grisaille morale ambiante, on ressent aussi, dans la délicatesse des portraits d’enfants, dans la douleur (…)