Le port du tallit par les femmes est de plus en plus répandu dans divers courants du judaïsme. Est-ce une preuve de créativité ou une déviance ? Que serait un tallit spécifiquement féminin ?
La première fois où je suis allée à Auschwitz, il y a une dizaine d’années, alors que je visitais le camp musée, je suis entrée dans une pièce vide, sombre. Au fond, dans une alcôve mal éclairée, étaient suspendus des tallitot poussiéreux. Vision insoutenable, qui fait basculer le tréfonds de l’être. (…)